Ressources de lutte contre les changements climatiques
Vous trouverez ci-dessous quelques ressources utiles qui vous aideront à réduire les émissions
de gaz à effet de serre de votre campus.
Vous trouverez ci-dessous quelques ressources utiles qui vous aideront à réduire les émissions
de gaz à effet de serre de votre campus.
La terminologie de la lutte contre les changements climatiques peut porter à confusion. Notre glossaire sur les changements climatiques définit les principaux termes que vous devez connaître en matière de changements climatiques et de déclaration.
Une action ayant une incidence (augmentation ou réduction) sur les émissions de gaz à effet de serre.
Notes supplémentaires
Les activités comprennent toutes les actions mesurées et déclarées dans l’inventaire des gaz à effet de serre puisqu’elles sont toutes sources d’émissions.
Renforcement de la résilience aux effets actuels ou futurs des changements climatiques.
Notes supplémentaires
Voici des exemples d’adaptation pour les établissements d’enseignement postsecondaire : la formation sur les changements climatiques grâce à l’intégration de cours supplémentaires au curriculum, la modification des domaines de recherche prioritaires, la détection des enjeux opérationnels qui gagneront en importance à mesure que les incidences des changements climatiques se manifesteront (risques d’inondations, pannes d’électricité, etc.).
L’adaptation consiste aussi à comprendre et exploiter les avantages pouvant découler des changements climatiques.
L’référence
Renseignements adaptés de http://www.oecd.org/fr/environnement/adaptation-au-changement-climatique.htm
Mesure permettant de comparer les résultats à un point de référence, qui correspond habituellement aux résultats des pairs. Dans le contexte des gaz à effet de serre, l’analyse comparative pourrait avoir pour objet la somme des émissions d’équivalent CO2, les émissions d’équivalent CO2 par mètre carré ou par étudiant, le nombre de kilowattheures consommés par mètre carré ou par étudiant, etc
Notes supplémentaires
L’analyse comparative peut représenter un défi de taille pour les établissements d’enseignement postsecondaire. Les différences en matière d’âge des bâtiments, de géographie, de culture, de programmes et autres circonstances particulières peuvent fausser les comparaisons ou réduire leur pertinence. Il est essentiel de choisir soigneusement les critères de comparaison et de bien comprendre les limites de l’analyse comparative.
L’référence
Renseignements adaptés de http://www.geo-exchange.ca/fr/UserAttachments/article62_GES_Final_FR.pdf
Calcul de la somme des atteintes environnementales d’un produit, d’un procédé ou d’un service, y compris les émissions de gaz à effet de serre, les déchets produits et la consommation d’eau et d’énergie. Ce calcul couvre la totalité du cycle de vie, depuis l’extraction des matières premières jusqu’à l’élimination des résidus, en passant par la production et l’utilisation.
L’référence
Renseignements adaptés de http://www.granddictionnaire.com/ficheOqlf.aspx?Id_Fiche=8378761
Année de l’historique des données d’émissions par rapport à laquelle les émissions de gaz à effet de serre sont comparées dans le temps.
Notes supplémentaires
Si vous prévoyez d’établir une cible absolue et une cible d’intensité, il est recommandé d’utiliser la même année de référence.
L’référence
Renseignements adaptés de http://www.ghgprotocol.org/sites/default/files/ghgp/Mitigation%20Goal%20Standard_French_2016.pdf
Se dit des phénomènes résultant de l’activité humaine.
L’référence
Renseignements adaptés de https://www.dictionary.com/browse/anthropogenic
Tout effort visant à réduire ou limiter les émissions de gaz à effet de serre. L’atténuation peut être aussi complexe que l’élaboration d’un plan pour une nouvelle ville, et aussi simple que l’amélioration d’un concept de cuisinière. Elle peut être délibérée ou résulter de la progression naturelle de la société.
L’référence
Renseignements adaptés de https://www.unenvironment.org/fr/explore-topics/climate-change/what-we-do/attenuation
http://www.ghgprotocol.org/sites/default/files/ghgp/Mitigation%20Goal%20Standard_French_2016.pdf
Fait uniquement référence aux émissions de dioxyde de carbone (CO2). Les termes « carbone » et « gaz à effet de serre » ne sont pas synonymes, puisque ce dernier désigne l’ensemble des gaz compris dans les déclarations, et non seulement le dioxyde de carbone.
Changement des variables climatiques à long terme à l’échelle locale et mondiale.
Notes supplémentaires
Les changements climatiques peuvent se manifester sous la forme d’une variation des précipitations qu’une ville reçoit au cours d’une année, d’un changement des températures saisonnières pour un mois donné, etc. Normalement, il faut des centaines, voire des millions d’années pour observer les changements climatiques d’une région. À noter que ce terme est souvent employé au pluriel.
L’référence
Renseignements adaptés de https://www.ipcc.ch/site/assets/uploads/2018/02/ar4_syr_full_report.pdf
Cible basée sur une réduction des émissions absolues (totales) au cours d’une période donnée. Par exemple, une organisation peut avoir pour cible de réduire ses émissions absolues d’équivalent CO2 de 25 % entre 2000 et 2020.
L’référence
Renseignements adaptés de https://www.wwf.fr/sites/default/files/doc-2017-07/1704_guide_science_based_targets_definition_dobjectifs_carbone_alignes_sur_les_connaissances_scientifiques.pdf
http://www.lesaffaires.com/secteurs-d-activite/general/lexique/526708
Une cible visant à atteindre un taux ou un niveau d’émission donné plutôt qu’à réduire les émissions totales (absolues) d’une quantité précise. Les cibles d’intensité les plus courantes dans le secteur de l’enseignement postsecondaire sont exprimées en grammes ou en kilogrammes d’équivalent CO2 par mètre carré et en tonnes d’équivalent CO2 par équivalent temps plein (ETP). Par exemple, un établissement pourrait se fixer comme objectif de réduire ses émissions d’équivalent CO2 de 20 % par étudiant entre 2015 et 2022.
Notes supplémentaires
L’approche la plus répandue pour calculer l’ETP consiste à déterminer le nombre total d’étudiants, d’employés et de membres du corps professoral à temps plein et à temps partiel à la session d’automne. Chaque étudiant, employé et membre du corps professoral à temps plein compte pour 1 ETP, tandis que chaque étudiant, employé et membre du corps professoral à temps partiel compte pour 0,5 ETP. Il suffit ensuite d’additionner les deux résultats obtenus.
L’référence
Renseignements adaptés de http://pdf.wri.org/target_intensity.pdf
http://www.ghgprotocol.org/sites/default/files/ghgp/Mitigation%20Goal%20Standard_French_2016.pdf
Le climat correspond à la synthèse des conditions météorologiques observées au cours d’une période donnée (habituellement 30 ans) dans une région donnée.
Notes supplémentaires
Il est important de ne pas confondre le climat et la météo, qui tient compte des conditions atmosphériques présentes durant une courte période de quelques minutes ou quelques mois.
Le climat peut être défini comme les conditions auxquelles on s’attend, comme un été caniculaire, un nombre X de millimètres de pluie en avril, un nombre X de mètres de neige en hiver, etc., tandis que la météo désigne les conditions que l’on observe réellement, comme une journée chaude ponctuée d’orages, un niveau d’humidité élevé pendant une semaine ou un après-midi très venteux.
L’référence
Renseignements adaptés de https://www.nasa.gov/mission_pages/noaa-n/climate/climate_weather.html
http://www.granddictionnaire.com/ficheOqlf.aspx?Id_Fiche=26513169
Coefficient qui quantifie les émissions de gaz à effet de serre liées à une unité d’activité. Par exemple, les coefficients d’émission établissent le nombre de grammes de CO2, émis par la consommation de chaque m3 de gaz naturel ou de chaque litre de gaz naturel liquéfié, le nombre de grammes de CO2, de CH4, et de N2O émis par la consommation de chaque litre de produit pétrolier, etc.
Notes supplémentaires
Les coefficients d’émission propres à l’Ontario sont indiqués dans le Rapport d’inventaire national. Ce rapport est publié tous l’avril et est décalé de deux ans. Le rapport de 2019 présente donc les coefficients d’émission de 2017. Lorsque vous choisissez un coefficient d’émission, utilisez celui qui se rapporte le mieux à votre situation. Privilégiez les coefficients publiés par votre municipalité. S’ils ne sont pas disponibles, utilisez ceux de votre province, de votre pays ou des pays voisins, si nécessaire. Si vous faites vos calculs à l’aide de coefficients d’émission inadéquats, il se peut que la somme de vos émissions soit inexacte. Par exemple, le coefficient d’émission associé à la production d’électricité en Ontario est très différent de celui des autres provinces comme l’Alberta, puisque les ressources utilisées pour produire cette électricité varient d’une province à l’autre.
L’référence
Renseignements adaptés de https://www.epa.gov/air-emissions-factors-and-quantification/basic-information-air-emissions-factors-and-quantification
http://www.granddictionnaire.com/ficheOqlf.aspx?Id_Fiche=26513261
http://www.ec.gc.ca/ges-ghg/default.asp?lang=Fr&n=47B640C5-1&printfullpage=true%20-%20ws800EC2BC
En termes simples, la consommation énergétique nette zéro consiste à produire autant d’énergie à partir de sources renouvelables qu’on en consomme pendant une période donnée, correspondant généralement à un an
Notes supplémentaires
Le terme « consommation énergétique nette zéro » est surtout utilisé dans le domaine de la construction et ne comprend pas nécessairement l’énergie consommée lors du transport.
L’référence
Renseignements adaptés de https://www.rncan.gc.ca/energie/efficacite/habitation/recherche/5132
Projet de réduction des émissions réalisé par un établissement, pouvant être financé par une autre partie (entreprise, établissement, personne, etc.) pour compenser ses surplus d’émissions.
Notes supplémentaires
Les types de projets de contrepartie les plus populaires sont la plantation d’arbres et la récupération du méthane qui se libère des sites d’enfouissement.
L’référence
Au Canada, les degrés-jours sont calculés selon la température de référence de 18 oC. À cette température, il n’est pas nécessaire de recourir à des systèmes de refroidissement ou de chauffage pour maintenir un environnement confortable. Les degrés-jours correspondent à l’écart entre la température moyenne d’une journée donnée et la température de référence de 18 oC. Chaque degré séparant la température moyenne de la température de référence correspond à un degré-jour, ce qui signifie qu’une journée peut compter plusieurs degrés-jours en fonction de l’écart entre la température moyenne et la température de référence de 18 oC.
Les degrés-jours de refroidissement sont utilisés lorsque la température est supérieure à la moyenne lors d’une journée donnée, et portent ce nom puisqu’on doit alors recourir à des systèmes de refroidissement.
Les degrés-jours de chauffage sont utilisés lorsque la température est inférieure à la moyenne lors d’une journée donnée, et portent ce nom puisqu’on doit alors recourir à des systèmes de chauffage.
Notes supplémentaires
Les degrés-jours sont calculés chaque jour et peuvent uniquement être exprimés en nombres positifs. Si la température moyenne d’une journée est supérieure à 18 oC, il suffit de soustraire 18 de la température moyenne. Si la température moyenne d’une journée est inférieure à 18 oC, il suffit de soustraire cette température de 18 oC.
Exemple de DJR : si la température maximale d’une journée est de 32 oC et que la température minimale est de 18 oC, la température moyenne de cette journée correspond à (32 + 18) ÷ 2 = 25. Puisqu’elle est supérieure à la température de référence de 18 oC, nous devons effectuer la soustraction suivante : 25-18. Pour cette journée particulière, le nombre de DJR est de 7, ce qui signifie qu’un système de refroidissement devra être utilisé.
Exemple de DJC : pour une journée donnée, la température maximale est de 10 oC et la température minimale est de 2 oC. La température moyenne est donc de 6 oC. Nous devons effectuer la soustraction suivante : 18-6. Pour cette journée particulière, le nombre de DJC est de 12, ce qui signifie qu’un système de chauffage devra être utilisé.
Pourquoi cette information est-elle pertinente? Les DJR et les DJC sont surtout utilisés pour faire un suivi de la consommation énergétique. Ils peuvent aider les établissements à définir les possibilités d’économie d’énergie, les stratégies énergétiques et les investissements à réaliser en matière d’équipement.
L’référence
Renseignements adaptés de https://www.weather.gov/key/climate_heat_cool
https://www.eia.gov/energyexplained/index.php?page=about_degree_days
Démarche visant à réduire, réutiliser et recycler les déchets pour les convertir en ressources précieuses, ainsi qu’à éliminer tous les déchets acheminés vers les sites d’enfouissement. En Ontario, cette démarche est évaluée en fonction de la quantité de déchets envoyés dans les sites d’enfouissement.
Notes supplémentaires
La démarche zéro déchet peut être difficile à définir et à comprendre. On se contente ici d’une définition simple, mais il existe plusieurs facteurs à considérer. Les matières destinées au recyclage et au compostage sont-elles considérées comme des déchets? Qu’en est-il des déchets incinérés? S’inscrivent-ils dans la démarche zéro déchet simplement parce qu’ils ne sont pas acheminés vers un site d’enfouissement? Puisqu’il n’existe aucune définition universelle et qu’il s’agit d’un concept complexe, sa signification peut varier d’une entité à une autre. Par exemple, certaines organisations considèrent le zéro déchet comme un pourcentage élevé (p. ex., 90 %) de déchets détournés de l’enfouissement.
L’référence
https://www.ontario.ca/fr/page/strategie-pour-un-ontario-sans-dechets-vers-une-economie-circulaire
http://www.granddictionnaire.com/ficheOqlf.aspx?Id_Fiche=26543212
Ce gaz incolore et inodore est le gaz à effet de serre le plus abondant. Les émissions de CO2 sont principalement attribuables à l’utilisation de combustibles fossiles par les humains et représentent environ 85 % du total des émissions de gaz à effet de serre déclaré pour l’Ontario.
Notes supplémentaires
Les scientifiques et les médias utilisent souvent les parties par million (ppm) pour décrire la concentration de CO2 dans l’atmosphère. Ces données proviennent de l’observatoire Mauna Loa, situé à Hawaï, où les conditions naturelles permettent de mesurer avec exactitude les quantités de CO2 . Pour que la planète demeure dans un état semblable à celui qui a vu la naissance de notre civilisation, la concentration de CO2 dans l’atmosphère devrait être d’environ 350 ppm. La dernière fois qu’une concentration aussi faible a été enregistrée remonte à l’année 1987. La concentration actuelle est de 409 ppm. Cliquez ici pour accéder aux données quotidiennes (en anglais).
L’référence
Renseignements adaptés de http://www.granddictionnaire.com/ficheOqlf.aspx?Id_Fiche=26501434
https://www.esrl.noaa.gov/gmd/obop/mlo/
https://docs.assets.eco.on.ca/reports/climate-change/2018/Climate-Action-in-Ontario-FR.pdf
Une double comptabilisation survient lorsque deux établissements ou plus comptent les mêmes émissions ou réductions des émissions de gaz à effet de serre. Prenons par exemple le scénario suivant. Une municipalité prépare un inventaire des gaz à effet de serre et y inclut les émissions d’une centrale électrique produisant 100 000 tonnes d’équivalent CO2 par année. Une entreprise de la même municipalité achète une quantité d’électricité dont la production a entraîné des émissions de 100 tonnes d’équivalent CO2. Si la municipalité comptabilise les émissions de la centrale électrique et de l’entreprise locale pour calculer le total de ses émissions, 1 % des émissions de la centrale électrique est compté en double. Qu’advient-il si la centrale électrique décide d’établir son propre inventaire? Les émissions pourraient être comptées en triple si tous les membres de la municipalité n’adoptent pas des pratiques de déclaration appropriées.
Notes supplémentaires
Une double comptabilisation peut aussi avoir lieu lors de l’évaluation de l’efficacité des mesures d’atténuation, qui pourraient sembler deux fois plus efficaces qu’elles le sont vraiment.
L’référence
Renseignements adaptés de https://www3.epa.gov/ttnchie1/conference/ei17/session5/miller.pdf
http://www.ghgprotocol.org/sites/default/files/ghgp/Mitigation%20Goal%20Standard_French_2016.pdf
Phénomène d’échauffement de l’atmosphère survenant lorsque les gaz à effet de serre absorbent et renvoient une partie du rayonnement infrarouge émis par la Terre. L’effet de serre tire son nom d’un phénomène semblable du domaine de l’agriculture, où l’énergie (chaleur) pénètre facilement les murs d’une serre (ou l’atmosphère), mais ne peut s’en échapper et se retrouve piégée. Il est important de distinguer l’effet de serre naturel et l’effet de serre dû aux activités humaines (anthropique). L’effet de serre naturel rend la planète habitable en maintenant la température moyenne à 15 oC. Sans ce phénomène, la température de la planète chuterait à -18 oC. L’effet de serre anthropique augmente la température de la Terre au-delà de 15 oC.
Notes supplémentaires
Autrement dit, l’effet de serre peut être comparé à une épaisse couverture enveloppant la Terre. Jusqu’à récemment, la Terre n’était enveloppée que d’une mince couverture pour conserver une température appropriée. Plus les humains émettent de gaz à effet de serre dans l’atmosphère, plus cette couverture s’épaissit et plus elle emprisonne la chaleur du soleil.
L’référence
Renseignements adaptés de https://climate.nasa.gov/causes/
La somme des gaz à effet de serre émis par l’ensemble des sources comptabilisées et déclarées. Par exemple, l’entreprise Y a émis 5 500 tonnes d’équivalent CO2 au cours d’une période donnée (habituellement une année civile).
Notes supplémentaires
Il se peut que les établissements utilisent le terme « absolues » de différentes façons. « Émissions absolues » peut faire référence aux émissions de CO2 ou d’équivalent CO2. Nous recommandons d’utiliser l’équivalent CO2 pour accroître l’exhaustivité et l’exactitude des déclarations.
L’référence
Renseignements adaptés de https://www.wwf.fr/sites/default/files/doc-2017-07/1704_guide_science_based_targets_definition_dobjectifs_carbone_alignes_sur_les_connaissances_scientifiques.pdf
https://www.greenbiz.com/article/are-absolute-or-intensity-targets-better-curb-your-carbon-footprint
Émissions de gaz à effet de serre de l’année de référence.
L’référence
Renseignements adaptés de http://www.ghgprotocol.org/sites/default/files/ghgp/Mitigation%20Goal%20Standard_French_2016.pdf
Émissions provenant de sources détenues ou contrôlées par l’établissement déclarant. Ces émissions sont principalement attribuables aux activités suivantes : génération de chaleur résultant de la combustion de gaz naturel ou d’autres types de combustibles (excluant l’électricité), production d’électricité sur place, procédés physiques et chimiques, transport de véhicules appartenant à l’établissement, et émissions fugitives (souvent causées par des fuites d’équipements).
L’référence
Renseignements adaptés de https://books.google.ca/books?id=MvuXh6ybU6UC&lpg=PA177&dq=greenhouse%20gas%20protocol%20champs%20d’application&hl=fr&pg=PP1#v=onepage&q=greenhouse%20gas%20protocol%20champs%20d’application&f=false
Émissions qui ne sont pas physiquement contrôlées par l’établissement, mais qui résultent de rejets de gaz à effet de serre, intentionnels ou non, en provenance de fuites d’équipements (valves, raccords de tuyau, joints d’étanchéité, bassins d’épuration, réservoirs de stockage, etc.).
Notes supplémentaires
Selon le type de gaz, les émissions fugitives peuvent présenter un grave danger pour la santé. Elles sont très difficiles à estimer lors de l’établissement de l’inventaire des gaz à effet de serre en raison du grand nombre de sources potentielles, des types de gaz émis, de la complexité du calcul des fuites totales, et des défis associés à la mesure directe des émissions. Elles ne sont généralement pas incluses dans les inventaires des gaz à effet de serre puisque les calculs sont habituellement très inexacts et, à moins d’un problème majeur, elles représentent un pourcentage minime des émissions des établissements d’enseignement postsecondaire.
L’référence
Renseignements adaptés de https://ghgprotocol.org/sites/default/files/standards/ghg-protocol-revised.pdf
Émissions de gaz à effet de serre résultant des activités d’un établissement, mais provenant de sources détenues ou contrôlées par une autre entité. Selon le Protocole des gaz à effet de serre, les émissions indirectes du champ d’application 2 sont attribuables aux achats d’électricité.
L’référence
Renseignements adaptés de https://books.google.ca/books?id=MvuXh6ybU6UC&lpg=PA177&dq=greenhouse%20gas%20protocol%20champs%20d’application&hl=fr&pg=PP1#v=onepage&q=greenhouse%20gas%20protocol%20champs%20d’application&f=false
Émissions indirectes d’une organisation déclarante autres que celles couvertes dans les champs d’application 1 et 2. Ces émissions sont le résultat des activités de l’entreprise déclarante, mais proviennent de sources détenues ou contrôlées par une autre entité, comme c’est le cas pour l’électricité. Dans le secteur de l’enseignement postsecondaire, ces émissions résultent d’activités telles que : les déplacements des employés et des étudiants entre leur domicile et l’établissement d’enseignement, les voyages professionnels effectués au moyen de véhicules n’appartenant pas à l’établissement, la gestion des matières résiduelles et des déchets organiques, les émissions des fournisseurs, etc.
L’référence
Renseignements adaptés de https://books.google.ca/books?id=MvuXh6ybU6UC&lpg=PA177&dq=greenhouse%20gas%20protocol%20champs%20d’application&hl=fr&pg=PP1#v=onepage&q=greenhouse%20gas%20protocol%20champs%20d’application&f=false
Le Protocole de Kyoto énumère sept gaz à effet de serre devant être inclus dans les cibles de réduction des émissions et les déclarations connexes : le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4), l’oxyde nitreux (N2O), les hydrofluorocarbones (HFC), les hydrocarbures perfluorés (PFC), l’hexafluorure de soufre (SF6) et le trifluorure d’azote (NF3). Chacun de ces gaz possède une capacité différente de piégeage de la chaleur et contribue au réchauffement de la planète. Plutôt que de calculer et de déclarer les émissions distinctes de chaque gaz à effet de serre, on utilise un facteur de conversion pour combiner les quantités d’émissions des différents gaz et les exprimer en une unité commune, l’équivalent de dioxyde de carbone.
Notes supplémentaires
Par exemple, il est plus simple pour un établissement de calculer et de déclarer des émissions de 1 000 tonnes d’équivalent
CO2, au cours d’une période donnée que de déclarer 500 tonnes de CO2, 5 tonnes de CH4 et 1,5 tonne de N2O.
Il est recommandé de présenter les émissions de référence et les inventaires, qu’il s’agisse de données absolues ou d’intensité, en équivalent CO2.
L’référence
Renseignements adaptés de https://www.connaissancedesenergies.org/gaz-effet-de-serre-quest-ce-que-l-equivalent-co2-170807
Gaz qui piège la chaleur dans l’atmosphère. Le Protocole de Kyoto énumère sept gaz à effet de serre : le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4), l’oxyde nitreux (N2O), les hydrofluorocarbones (HFC), les hydrocarbures perfluorés (PFC), l’hexafluorure de soufre (SF6) et le trifluorure d’azote (NF3). Bien qu’il existe d’autres gaz à effet de serre, ces sept types sont ceux qui contribuent le plus au réchauffement de la planète.
L’référence
Renseignements adaptés de https://atlasclimatique.ca/gaz-effet-de-serre
Une liste des activités émettant des gaz à effet de serre indiquant le total des émissions pour chaque activité, idéalement en équivalent CO2.
L’référence
Renseignements adaptés de http://www.ghgprotocol.org/sites/default/files/ghgp/Mitigation%20Goal%20Standard_French_2016.pdf
Les limites de l’inventaire des gaz à effet de serre déterminent les sources d’émissions et les activités qui sont mesurées et déclarées ainsi que celles qui sont exclues.
L’référence
Renseignements adaptés de https://www.csaregistries.ca/assets/pdf/Challenge_Registry_Guide_F_2005.pdf
http://www.ghgprotocol.org/sites/default/files/ghgp/Mitigation%20Goal%20Standard_French_2016.pdf
Voir la définition de « climat »
Sous sa plus simple expression, le concept net zéro se définit comme une activité émettrice ne générant ni surplus ni déficit après l’addition des pertes et des gains. Il n’existe actuellement aucune définition universelle acceptée pour plusieurs concepts net zéro touchant le développement durable (la démarche zéro déchet, par exemple).
Notes supplémentaires
Dans la sphère de la durabilité de l’environnement, le concept net zéro peut s’appliquer à plusieurs domaines, tels que l’énergie, les déchets, l’empreinte carbonique, l’équilibre entre la disponibilité de l’eau et la demande, ainsi que l’élimination des déchets solides acheminés vers des sites d’enfouissement. Certains concepts net zéro sont plus faciles à définir que d’autres. Par exemple, la consommation énergétique nette zéro consiste généralement à produire au moins autant d’énergie à partir de sources renouvelables qu’on consomme d’énergie provenant de sources non renouvelables. La carboneutralité (ou carbone net zéro) est un concept semblable consistant à séquestrer ou compenser une quantité de carbone équivalente à celle qui est émise. La définition de la démarche zéro déchet est particulièrement complexe. Elle se limite parfois à un pourcentage très élevé (85 % ou plus, par exemple) de déchets détournés de l’enfouissement.
L’référence
Renseignements adaptés de https://www.rncan.gc.ca/energie/efficacite/habitation/recherche/5132
Situation où il n’existe aucune émission nette de gaz à effet de serre. À l’heure actuelle, la majorité des établissements affirmant avoir atteint cette neutralité s’efforcent de réduire leurs émissions autant que possible et de produire de l’énergie propre et renouvelable, et financent ensuite des projets de contrepartie de la fixation du carbone (voir la définition connexe) pour compenser les émissions restantes et inévitables.
Notes supplémentaires
Lorsque vous définissez la neutralité en gaz à effet de serre pour votre établissement, assurez-vous de préciser quels gaz à effet de serre vous souhaitez mesurer. La neutralité en gaz à effet de serre englobe tous les GES, et non seulement le CO2. Si vous vous intéressez uniquement au CO2, votre objectif est la carboneutralité (ou neutralité carbonique), et non la neutralité en gaz à effet de serre. Vous devez également déterminer les limites de l’exercice. L’objectif de neutralité s’applique-t-il seulement aux émissions produites par les bâtiments, ou comprend-il aussi les déchets, les déplacements des étudiants, les voyages professionnels, etc.?
L’référence
Renseignements adaptés de http://www.wri.org/blog/2015/12/cop21-qa-what-ghg-emissions-neutrality-context-paris-agreement
La période pendant laquelle les résultats d’émission sont comparés à la cible. Par exemple, si un établissement s’engage à réduire ses émissions d’équivalent CO2 de 30 % (émissions absolues) sur dix ans en choisissant l’année 2017 comme situation de référence, les dix années suivantes correspondent à la période de mise en œuvre. Cette dernière demeure généralement la même, même si l’objectif est atteint plus tôt que prévu ou n’est pas atteint.
L’référence
Renseignements adaptés de http://www.ghgprotocol.org/sites/default/files/ghgp/Mitigation%20Goal%20Standard_French_2016.pdf
Moment ou seuil à partir desquels un établissement juge important, pour quelque raison que ce soit, de déclarer une conséquence environnementale, sociale ou économique et d’établir des cibles d’amélioration.
Chaque gaz à effet de serre possède une capacité différente de piégeage de la chaleur et contribue au réchauffement de la planète. Le PRP a été créé afin de comparer la capacité de piégeage de chaque gaz à celle d’une tonne de CO2 au cours d’une période donnée, correspondant habituellement à 100 ans. Plus le PRP d’un gaz à effet de serre est élevé, plus il contribue au réchauffement planétaire.
Notes supplémentaires
À titre de référence, le PRP du CO2 est de 1 et le PRP du méthane (CH4) est de 25, ce qui signifie que le CH4 réchauffe la planète 25 fois plus efficacement que la même quantité de CO2. Pour en savoir plus au sujet du PRP, cliquez ici (en anglais). La colonne « Lifetime » du tableau indique le nombre d’années pendant lesquelles chaque gaz à effet de serre demeure dans l’atmosphère.
L’référence
Renseignements adaptés de https://www.epa.gov/ghgemissions/understanding-global-warming-potentials
La norme mondiale de comptabilisation et de déclaration des émissions de gaz à effet de serre.
Notes supplémentaires
Le concept de « champ d’application » (voir les définitions connexes) applicable aux déclarations a été introduit par le Protocole des gaz à effet de serre.
L’référence
Renseignements adaptés de https://ghgprotocol.org/about-us
Tout processus ou emplacement permettant de stocker ou de fixer les gaz à effet de serre présents dans l’atmosphère.
Notes supplémentaires
Ce terme fait habituellement référence aux forêts et aux plans d’eau, mais le sol peut aussi agir comme un puits.
L’référence
Renseignements adaptés de https://scf.rncan.gc.ca/termes/category/9
Situation par rapport à laquelle le changement est mesuré. Dans le présent contexte, le changement correspond aux émissions de gaz à effet de serre au cours d’une période donnée, habituellement exprimée en années.
Notes supplémentaires
La situation de référence peut être utilisée pour mesurer la réduction de l’intensité des émissions, la réduction des émissions absolues, ou les deux.
Un transfert d’émissions survient lorsque les émissions sont réduites au sein d’une limite donnée, par exemple un établissement d’enseignement postsecondaire, une ville, une province ou un pays, mais que cette réduction entraîne une augmentation des émissions en dehors de cette limite.
Notes supplémentaires
Par exemple, la taxe sur le carbone de la Colombie-Britannique a suscité des inquiétudes chez les producteurs de ciment de la province. La hausse des coûts résultant de la taxe pourrait être répercutée sur les acheteurs, ce qui les inciterait à s’approvisionner ailleurs. Cette situation risque d’aggraver les choses de deux façons : 1) les émissions produites par le transport du ciment augmenteront s’il provient d’un endroit plus éloigné; et 2) les émissions pourraient être supérieures dans les régions productrices où il n’existe aucune réglementation en matière d’émissions (ou si cette réglementation est moins stricte).
L’référence
Renseignements adaptés de http://www.granddictionnaire.com/ficheOqlf.aspx?Id_Fiche=26518416
Il s’agit du gaz à effet de serre le plus abondant dans l’atmosphère. La vapeur d’eau contribue indirectement au réchauffement de la Terre, tandis que les sept gaz à effet de serre reconnus par le Protocole de Kyoto y contribuent directement. La vapeur d’eau fait partie d’un cercle vicieux : plus les activités humaines réchauffent la planète, plus l’humidité absolue augmente parce que les températures élevées accroissent l’évaporation (l’air peut contenir plus d’eau). La concentration accrue de vapeur d’eau dans l’atmosphère emprisonne la chaleur, ce qui contribue indirectement au réchauffement de la planète.
Notes supplémentaires
Bien que la vapeur d’eau soit un gaz à effet de serre important, les émissions anthropiques de vapeur d’eau n’augmentent pas considérablement la quantité de vapeur d’eau dans l’air. À l’inverse, les autres gaz à effet de serre émis par les humains contribuent directement à l’augmentation du niveau de gaz à effet de serre dans l’atmosphère.
Source
Renseignements adaptés de https://www.ipcc-nggip.iges.or.jp/faq/faq.html